Anticapitalistas en la Otra

Anticapitalistas en la Sexta es un espacio de discusión y organización política de carácter anticapitalista e internacionalista, que busca enlazar las luchas y fortalecer la unidad de las y los trabajadoras de la Ciudad, el Campo, el Mar y el Aire, y del resto de l@s explotad@s por el sistema capitalista para avanzar en la construcción de un Programa Nacional de Lucha y su Plan de Insurrección. Como segundo propósito buscamos difundir las luchas, denuncias y actividades de los adherentes a La Sexta en el país y el mundo, y también de todos aquellos que que sin ser parte de La Sexta se encuentren abajo y a la izquierda.

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Video del mes: Palabras del mes: Es preciso no olvidar que en virtud y por efecto de la solidaridad del proletariado, la emancipación del obrero no puede lograrse si no se realiza a la vez la liberación del campesino. De no ser así, la burguesía podría poner estas dos fuerzas, la una frente a la otra, y aprovecharse, por ejemplo, de la ignorancia de los campesinos para combatir y refrenar los justos impulsos de los trabajadores citadinos; del mismo modo que, si el caso se ofrece, podrá utilizar a los obreros poco conscientes y lanzarlos contra sus hermanos del campo. CARTA DE EMILIANO ZAPATA A GENARO AMEZCUA Tlaltizapán, Febrero 14, 1918

Firma en contra de la reactivación del proyecto de despojo en Atenco

domingo, 6 de mayo de 2012

Déclaration SoB - Ni Sarkozy ni Hollande, On appelle à ne pas voter, ou voter blanc # Declaración SoB= Ni Sarkozy ni Hollande, Llamamos a no votar, o votar en blanco


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France, second tour
des présidentielles
Francia, segundo turno
de las presidenciales
Déclaration du Courant Socialisme ou Barbarie
Second tour des élections présidentielles,
dimanche 6 Mai
Ni Sarkozy, ni Hollande
On appelle à ne pas voter, ou voter blanc
Dimanche prochain, le 6 Mai, aura lieu le second tour des élections présidentielles. L’événement est d’une importance qui va au-delà des frontières de la France, parce qu’il a lieu alors que, à nouveau, la crise économique, le chômage et les programmes d’ajustement s’aggravent en Europe, et que le mécontentement populaire augmente sur tout le continent.
Dans ce contexte se déroulent les élections. Au premier tour, le candidat du Parti Socialiste, Hollande, a gagné avec 28,63% des voix, en laissant derrière Sarkozy, le président actuel, de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), qui a obtenu un point de moins.
Cependant, cela n’a pas été le phénomène le plus remarquable dans cette élection. Ces résultats sont ceux qu’on attendait. Le fait le plus saillant a été que presque 40% des votants se sont exprimés en dehors du bipartisme traditionnel droite - UMP / « gauche » -PS.
D’une manière extrêmement déformée, ils ont manifesté leur rejet face à l’actuelle situation sociale: ils ont donné 17,90% des voix à Marine Le Pen, candidate de la formation d’extrême droite, le Front National, et 11,11% des voix à Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, une formation soutenue par le Parti Communiste Français, et par le courant particulier de Mélenchon, le Parti de Gauche, provenant d’une rupture d'avec le PS.
Pour le second tour, où participent seulement Hollande et Sarkozy, toutes les autres formations politiques ont défini progressivement leur consigne de vote.
Mélenchon, sous prétexte de “virer Sarkozy”, a appelé immédiatement à voter pour Hollande. Mais même une formation politique considérée comme d’extrême gauche - le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), dont la candidature du dirigeant ouvrier Phillipe Poutou a obtenu de bons résultats ‑ 1,2% des voix ‑ dans des conditions très défavorables - appelle à « virer Sarkozy ». Évidemment le NPA, étant donné qu’il ne se délimite pas de Hollande, donne un soutien peu dissimulé au vote pour le candidat socialiste.
De sa part, Marine Le Pen a rendu public le lundi 1er  Mai un appel indirect à « voter blanc ». Cependant, par en bas, des dirigeants du Front National encourageraient le vote pour Hollande, pour obtenir, d’après eux, l’affaiblissement de l'UMP. La rupture de cette digue de soutènement permettrait de grossir les cohortes de leur propre formation d’extrême droite.
C’est un fait que parmi les masses des travailleurs et populaires il y a une satisfaction face à la perspective que Sarkozy perde la présidence dimanche prochain. Le Courant Socialisme ou Barbarie en France partage cette joie. Mais cela ne signifie pas que nous pensions qu’il soit correct d’appeler -ouvertement ou indirectement- à voter pour Hollande comme le « moindre mal », comme le fait la majorité du NPA.
Cette position implique deux problèmes très graves.
Le premier, c’est que le gouvernement de Hollande, au-delà des nuances, ne sera pas très différent du gouvernement de Sarkozy. Les formes peuvent varier. C’est possible qu’il se penche - comme cela se passe dans toute l’Europe - sur l’idée que maintenant on doit faire « un pacte pour la croissance », et « ne pas penser seulement à l'austérité », etc., etc. Mais il serait irréaliste de penser (et de faire croire aux autres), que la gestion de Hollande prendra une tournure radicale par rapport à ce que Sarkozy a fait. Au contraire, il y a une continuité dans les mesures que les socialistes et les conservateurs - ensemble - ont menées, lors de leurs gouvernements alternés, pendant les dernières décennies. C’est la politique de soutien de l’UE, de l’euro, des politiques néo libérales anti ouvrières, etc.
Mais il y a aussi un deuxième problème très grave, qui a caractérisé la campagne d’ensemble du NPA et de l’extrême gauche. Le « aspect antisystème » a été délégué à l’extrême droite du Front National.
Maintenant, par exemple, Marine Le Pen proclame qu’elle votera blanc. Intelligemment, elle ne veut pas partager la responsabilité pour la gestion de Hollande, qui sera, essentiellement, une continuité de la gestion de Sarkozy. Clairement, son refus est d’extrême droite, nationaliste impérialiste, anti immigration et, au fond, anti-ouvrier, antisyndicale, homophobe, etc.
Toutefois, le fait est que son appel à voter blanc sera le seul refus par rapport aux deux options du bipartisme traditionnel.
¡Ce serait une erreur de laisser l'exclusivité de l'aspect « antisystème » à l’extrême droite du Front National! Une erreur très grave, étant donnée la perspective de la recrudescence de la crise et les luttes à l’avenir.
Au contraire, ce que l’extrême gauche et le NPA devraient faire, c’est un appel au refus vis-à-vis des deux candidats, un appel à ne pas voter pour Sarkozy ni pour Hollande, un appel à ne pas assumer la responsabilité pour l'élection de l'un ou de l'autre président capitaliste qui émergera du second tour et qui, d’une façon ou d’une autre, fera porter le poids de la crise par les travailleurs.
Naturellement ce refus de l’extrême gauche et du NPA, doit être un refus opposé au refus de la part du Front National. C’est-à-dire, un refus réellement anticapitaliste, mais qui ne peut pas rester abstrait, comme cela a été le cas pendant le premier tour de la campagne du NPA, qui a utilisé le slogan correcte “aux capitalistes de payer leurs crises”, mais qui n’a pas dit comment obtenir cela.
Dans ce “comment”, il s’agit de poser comme perspective les États Unis Socialistes de l’Europe, il s’agit de soutenir l'objectif que la France sorte de l’euro, comme part d’un programme anticapitaliste qui disposerait la nationalisation des banques et du commerce extérieur, et le contrôle ouvrier sur toutes les entreprises qui ferment ou licencient. Il s’agit aussi de poser la nécessité d'en terminer avec les institutions de l’UE et avec l’UE elle-même, dans la perspective d’un marché commun d’Europe qui soit le résultat de mesures anticapitalistes communes, par la voie de l’unité des travailleurs, par la voie du refus en commun de payer les dettes externes, par la voie de la libre circulation des personnes y compris des immigrants, etcétéra.
Une proposition indépendante provenant de la gauche révolutionnaire permettra non seulement d’avoir une position claire et correcte face au nouveau gouvernement bourgeois: cela évitera aussi que l'aspect « antisysteme » soit utilisé par l’extrême droite.
Courant Socialisme ou Barbarie – France,
04/05/2012

Declaración de la Corriente Socialismo o Barbarie–Francia
Segundo turno de las elecciones presidenciales,
domingo 6 de mayo
Ni Sarkozy, ni Hollande
Llamamos a no ir a votar, o votar en blanco
El próximo domingo 6 de mayo se realizará el segundo turno de las elecciones presidenciales. El acontecimiento tiene una trascendencia que va más allá de las fronteras de Francia, porque acontece cuando, una vez más, se agrava en Europa la crisis económica, el desempleo y los planes de ajuste, y crece por eso el malestar popular en todo el continente.
En este contexto se están llevando adelante las elecciones. En el primer turno, el candidato del Partido Socialista, Hollande, ganó con un 28,63%, dejando atrás a Sarkozy, el actual presidente conservador de la Union pour un Mouvement Populaire (UMP), que obtuvo un punto menos.
Sin embargo, este no fue el fenómeno más destacado de la elección. Esos resultados eran los esperados. Lo más destacado fue que alrededor de un 40% de los votantes se expresó por fuera del bipartidismo tradicional derecha–UMP/“izquierda”–PS.
De manera extremadamente distorsionada, manifestaron así su repudio a la actual situación social: le dieron un 17,90% de los votos a Marine Le Pen, candidata de la formación de extrema derecha, Front National, y un 11,11% a Jean–Luc Mélenchon, candidato del Front de Gauche, una formación sustentada en el antiguo Partido Comunista Francés, y en la corriente particular de Mélenchon, el Parti de Gauche, proveniente de una ruptura del PS.
Para el segundo turno, donde sólo participan Hollande y Sarkozy, el resto de las formaciones políticas han ido definiendo su voto.
Mélenchon, bajo la excusa de “derrotar a Sarkozy”, llamó inmediatamente a votar por Hollande. Pero incluso una formación política considerada de “extrema izquierda” –como el NPA (Nuevo Partido Anticapitalista) cuya candidatura del dirigente obrero Philippe Poutou obtuvo una digna votación del 1.2% en condiciones muy adversas–, hace un llamado a “derrotar a Sarzkozy”. Evidentemente el NPA, al no delimitarse de Hollande, da un apoyo poco disimulado al voto por el candidato socialista.
Por su parte, Marine Le Pen hizo público el pasado lunes 1° de Mayo un llamado indirecto a “votar en blanco”. Sin embargo, por abajo, dirigentes del Front Nacional estarían impulsando el voto a Hollande, para lograr, según ellos, el debilitamiento de la UMP. La ruptura de ese dique de contención permitiría engrosar las huestes de su propia formación de extrema derecha.
Es un hecho que en las masas trabajadoras y populares hay satisfacción ante la perspectiva de que Sarkozy pierda la presidencia el próximo domingo. Desde la Corriente Socialismo o Barbarie en Francia, compartimos esa alegría. Pero eso no significa que opinemos que sea correcto llamar –abierta o encubiertamente– a votar por Hollande como “mal menor”, tal como hace la mayoría del NPA.
Esta posición tiene dos graves problemas.
El primero, es que el gobierno de Hollande, más allá de sus matices, no se diferenciará mucho del de Sarkozy. Pueden variar las formas. Puede ser que se incline en insistir –como está ocurriendo en toda Europa– que ahora hay que hacer “un pacto por el crecimiento” y “no sólo pensar en la austeridad”, etc., etc. Pero sería irreal pensar (y hacer creer a los demás), que la gestión de Hollande será un giro radical en relación a lo que viene haciendo Sarkozy. Por el contrario, hay una línea de continuidad de las medidas que juntos –socialistas y conservadores– vienen llevando adelante, en gobiernos alternados, durante las últimas décadas. Es la política de sostenimiento de la Unión Europea, del euro, de las políticas neoliberales antiobreras y demás.
Pero a la vez, hay un segundo y gravísimo problema, que ha caracterizado la campaña de conjunto del NPA y de la extrema izquierda. Se le ha dejado el “flanco antisistema” a la extrema derecha del Front National.
Ahora, por ejemplo, Marine Le Pen proclama que votará en blanco. Inteligentemente, no quiere compartir la responsabilidad por la gestión de Hollande, que será, en lo esencial, una continuidad de la de Sarkozy. Claro, que su rechazo es de extrema derecha, nacionalista imperialista, antiinmigrante y, en el fondo, antiobrera, antisindical, homofóbica, etc.
Sin embargo, el hecho es que su llamado a votar en blanco será el único rechazo a ambas opciones del bipartidismo tradicional.
¡Sería un error completo dejarle la exclusividad del perfil “antisistema” a la extrema derecha del Front National! Un error gravísimo, dada la perspectiva de recrudecimiento de la crisis y las luchas que están por delante.
Por el contrario, lo que la extrema izquierda y el NPA deberían hacer, es un llamado al rechazo a ambas candidaturas, un llamado a no votar ni Sarkozy ni Hollande, un llamado a no tomar responsabilidad por ninguno de los presidentes capitalistas que vayan a surgir de la segunda vuelta y que sólo significarán una u otra forma de descargar la crisis sobre los trabajadores.
Por supuesto que este rechazo desde la extrema izquierda y el NPA, debe ser un rechazo opuesto al del Front National. Es decir, un rechazo realmente anticapitalista, pero que no puede quedar abstracto, como ocurrió durante la primera vuelta con la campaña del NPA que correctamente llamó a que los “capitalistas paguen la crisis” pero no dijo cómo.
Ese “cómo”, pasa por plantear como perspectiva los Estados Unidos Socialistas de Europa, pasa por sostener que Francia salga del euro, como parte de un programa anticapitalista que disponga la nacionalización de la banca y el comercio exterior y el control obrero de toda empresa que cierre y despida. Pasa también por plantear la necesidad de acabar con las instituciones de la Unión Europea y con la misma UE como tal, en la perspectiva de un mercado común europeo que sea producto de medidas anticapitalistas comunes, por la vía de la unidad de las clases trabajadoras, por la vía de dejar de pagar de conjunto las deudas externas, por la vía de la libre circulación de personas e inmigrantes, etcétera.
Un planteo independiente desde la izquierda revolucionaria no sólo permitirá dar una posición clara y correcta frente al nuevo gobierno burgués. También evitará que las banderas “antisistema” caigan en mano de la extrema derecha.
Corriente Socialismo o Barbarie–Francia
04/05/2012

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